BASTA

4 mars 2021

Extraits

 

Rappel des protocoles funéraires par Michel Kawnik, président et fondateur de l’Association française d’information funéraire (www.afif.asso.fr) :

« Lors de la première vague du Covid-19, alors que le virus était encore inconnu, la mise en bière des défunts devait être immédiate. Il était totalement interdit de voir les personnes défuntes et même de rentrer dans les crématoriums. Il était juste possible de voir le cercueil ou l’urne. En cas de crémation, les familles devaient attendre devant le crématorium et l’urne était remise par la société de pompes funèbres, souvent sur le parking.


Les procédures concernant les sociétés de pompes funèbres, les hôpitaux et les maisons de retraites ont progressivement évolué. À présent, les familles peuvent voir une dernière fois le visage du défunt, être présentes au cimetière, voire rentrer en nombre limité au crématorium. Il est maintenant possible de réaliser une reconnaissance du défunt, qui passe par l’ouverture de la housse dans laquelle il se trouve de 5 à 10 centimètres. On ne peut plus interdire aux proches d’assister à la mise en cercueil et de voir le défunt dans son cercueil. Il est toujours impossible de pratiquer la thanatopraxie [soins de conservation, ndlr] si le défunt était atteint du Covid.


Selon la loi sur la liberté des funérailles, les obsèques sont nécessairement réalisées selon les volontés exprimées, reconnues ou écrites de la personne défunte. Cela concerne l’inhumation, la crémation et le devenir de l’urne ou des cendres. L’accord de la personne habilitée à décider est nécessaire avant toute prise de décision. »

Propos recueillis par Thalia Créac’h, le 23 février 2021.

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Association Française d'Information Funéraire