GRIEFS CONTRE LA CLINIQUE DE L’ATLANTIQUE À LA ROCHELLE

 

NON APAISEMENT DE LA SOUFFRANCE POUR CETTE CLINIQUE DU GROUPE RAMSAY SANTÉ

 

Une semaine après une opération chirurgicale de la prostate à la clinique de l’Atlantique située à La Rochelle, surviennent des saignements suivis d’une rétention vésicale.

Le chirurgien urologue de Monsieur M. prévient le centre de soins en fin d’après-midi d’une  entrée dans l’urgence pour hospitalisation et décaillotage endoscopique.

Accueil du patient en chambre individuelle. Dès 19H30 s’installe une douleur croissante en intensité.

Demande de Monsieur M. d’obtenir la visite d’un médecin, la souffrance devenant insupportable, mais aucun médecin n’est présent dans l’établissement ni joignable.
Unique réponse du service « Vous devez attendre l’intervention au bloc opératoire, aucun délai d'attente ne peut vous être donné ».

Seuls 2 comprimés sont proposés : du Dafalgan et un antispasmodique à mettre sous la langue.

Monsieur M. se tord de douleur et ni ses cris, ni ses supplication pour faire cesser cette torture ne sont pris en considération. Cette douleur des plus intense est comparable à celle causée par une colique néphrétique.

A 21h41 Monsieur M. contacte le 15 afin de demander l’aide du SAMU et son transfert en urgence à l’hôpital de La Rochelle. Refus de l’infirmière de garde qui prend le portable puis quitte la chambre afin d’interrompre cet appel.

Compte tenu de l’extrême agitation du malade, le laboratoire d’analyse médical extérieur à la clinique ne peut pas effectuer les prélèvements et analyses nécessaires pour l’anesthésie et l’acte chirurgical.

Le calvaire se poursuit, celui-ci étant augmenté par 2 essais infructueux de sondage. Monsieur M. s’oppose à toute tentative supplémentaire.

Cette souffrance extrême dure jusque l’intervention à 22h39.

Le compte rendu opératoire du chirurgien précise « Patient très algique ».

Depuis 3 mois : aucun retour au courrier recommandé adressé au Directeur de la clinique de l’Atlantique du groupe Ramsay Santé, ni du service « Qualité et réclamations » contacté par le Représentant des Usagers.

 

SOYEZ VIGILANT SUR LE CHOIX D’UNE STRUCTURE D’HOSPITALISATION Ā LA ROCHELLE AFIN D’ÉVITER :

-          Un établissement sans médecin en dehors des horaires de jour ni ne pouvant être présent pour visiter le malade,
 

-          Une non prise en charge adaptée de la douleur,
 

-          Le refus d’une intervention du SAMU lors d’un cas grave afin de pallier la déficience d’un établissement de soins,
 

-          Une anesthésie générale et une intervention chirurgicale effectuées sans examens biologiques très récents,
 

-          L’absence d’une réponse au courrier en recommandé adressé à la Direction du centre de soins, le silence du service « Qualité et réclamations », le non suivi de la plainte par le Représentant des usagers.
 

Extrait de l’article L.1110-5 du Code de la Santé Publique :
"Toute personne a, compte tenu de son état de santé et de l'urgence des interventions que celui-ci requiert, le droit de recevoir, sur l'ensemble du territoire, les traitements et les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l'efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire et le meilleur apaisement possible de la souffrance au regard des connaissances médicales avérées
".