Madame E. 92330 SCEAUX
Lettre reçue par l'Association française d'information funéraire le 8 mars 2004. Madame, Monsieur, Je tiens par la présente à vous faire part des agissements scandaleux d'une entreprise de pompes funèbres. Mon père est décédé le mercredi .. octobre 2003. Le jeudi soir, j'entrai en contact avec Monsieur ..., gérant de la SARL "pompes funèbres ..." sous l'enseigne "..." pour un devis par téléphone. Ce dernier se montra assez agressif, m'interrogeant avec insistance sur l'identité et sur les prix proposés par ses concurrents contactés précédemment. 24 heures à peine après le décès, je n'ai pas réagi, trop soulagée de pouvoir m'en remettre à un organisme professionnel, et donc à priori compétent. Ma mère signa le contrat le samedi suivant. Le lundi, comme nous en avions convenu, j'apportai à l'agence les vêtements destinés à vêtir mon père que Mr ... devait apporter à l'institut médico-légal (IML) où le corps se trouvait. Cependant argüant du fait qu'il n'avait pas le temps, il refusa de les prendre et me demanda de les emmener moi-même à l'IML. Alors qu'il lui incombait par contrat d'effectuer toutes les formalités concernant les funérailles de mon père, je fus obligé de me rendre à l'IML. Le lendemain, je contactai Mr ... par téléphone pour lui demander d'avancer d'une demi-heure le départ du corps vers l'église de Sceaux afin d'éviter tout retard. Il refusa de manière très agressive, se mit à crier lorsque je me permis d'insister puis me raccrocha au nez.
Enfin, pour
soulager financièrement ma mère, il avait été convenu avec les pompes
funèbres ... que le
paiement s'effectuerait en trois fois. Trois chèques ont donc été remis
et devaient être présentés à la banque selon un échéancier précis
(pièces jointes). Je vous écris aujourd'hui après avoir procédé à une analyse raisonnée de ce comportement. Il m'apparaît intolérable que certains individus blessent impunément en se positionnant à la limite de la légalité. Il est anormal qu'outre la douleur de la perte d'un être cher, une famille éplorée ait à subir la malhonnêteté et le mépris. L'habilitation préfectorale, nécessaire à l'exercice d'une telle profession, permet-elle à son bénéficiaire de profiter de la vulnérabilité des gens ? Combien de plaintes doivent être recueillies pour que cette souffrance soit enfin considérée et pour que cette entreprise soit mise hors d'état de nuire ? Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations les meilleurs. Insertion sur internet en mars 2004.
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