Lettre envoyée par Monsieur C. à l'Association française d'information funéraire Lettre de Monsieur C. à la société de pompes funèbres ... Facture du 23/11/2004 (extraits) de la société Pompes Funèbres...
Monsieur M. C. 78220 VIROFLAY Objet : exposition de griefs à l'encontre du gérant et de son agence. le 9 juin 2005 Comme je regrette de n'avoir pas tapé sur mon moteur de recherche internet « pompes funèbres ... » ou « ... » il y a quelques mois de cela… Je serais alors tombé sur les nombreux témoignages des victimes de la société ... et de son gérant, ... , et me serais abstenu d'avoir recours à ses services. Les motivations de mon choix initial étaient purement géographiques. Mon père étant décédé brutalement le ... novembre 2004 et son corps se trouvant à l’Institut médico-légal de Paris-Austerlitz, j’ai opté au hasard pour l’une des « succursales » de la pompes funèbres ... . J’y ai rencontré le 20 novembre une personne qui m’a fourni une première estimation des honoraires et m’a dirigé vers l’agence ... de la rue ... pour un devis définitif. Les circonstances dans lesquelles s’est déroulée la rencontre avec Monsieur .. , son gérant, méritent d’être relatées. Me rendant à l’agence ... de la rue ... le lundi suivant pour la finalisation du devis et la remise des documents administratifs, je suis entré par erreur dans l’agence de pompes funèbres voisine. Me rendant compte de ma méprise, je décidai d’en profiter pour demander une autre estimation d’honoraires. L’agence voisine m’ayant proposé un prix largement inférieur, j’ai prévenu la société ... que je renonçais à recourir à ses services. Le 22 novembre, Monsieur ... - que je n’avais encore jamais rencontré - m’a alors harcelé par téléphone, prétendant avoir déjà engagé des coûts importants pour les obsèques et déclarant « inacceptable que je puisse me rétracter à ce stade ». Il m’a finalement proposé de s’aligner sur la concurrence, quitte à « perdre de l’argent » pour ne pas perdre le bénéfice des investissements déjà réalisés. J’ai fini par accepter pour avoir la paix face à l’enchaînement de ses injonctions tantôt culpabilisantes, tantôt autoritaires. Les employés de l’agence concurrente, que j’ai immédiatement prévenus de mon revirement, m’ont alors mis en garde contre les agissements malhonnêtes et le démarchage agressif de Monsieur ... , dont ils m’assurèrent au passage qu’il n’avait pu engager aucune procédure - et donc aucun frais - en l’absence des documents administratifs que je n’avais pas encore remis. Je n’ai malheureusement pas prêté suffisamment d’attention à leurs dires, compte tenu du conflit d’intérêt manifeste entre les deux pompes funèbres. Le jour de la signature de la facture, le 23 novembre, M. ... m’a demandé de lui remettre deux chèques, l’un de 2700 euros pour les funérailles et l’un de 250 euros qu’il devait reverser à la paroisse pour l’aumône du prêtre. Les obsèques se sont passées sans incidents. Dans le courant du mois de mars (entre le 18 et le 23, j'ai oublié la date exacte), après avoir été informé de la situation financière de mon père et renoncé à sa succession, j’ai demandé à M. ... s'il lui était possible de collecter auprès de sa banque les frais d’obsèques afin qu’ils ne demeurent pas à ma charge. Il m’a assuré que cette opération était banale et que les fonds me seraient restitués dans un délai maximum de trois semaines... moyennant 150 euros supplémentaires pour les "complications de gestion" engendrées par cette opération pour ses services comptables. Début juin, plus de deux mois plus tard, étant à l'étranger et toujours sans nouvelles de M. ..., j’ai demandé à ma mère de le contacter. Elle a tenté de le faire à plusieurs reprises, chaque fois éconduite par M. ... qui prétendait ne pas avoir le temps de lui parler. Le 1er juin, devant son insistance, M. ... lui a déclaré qu'il lui était impossible de remettre les fonds sans présentation d'un "certificat d'hérédité". Perplexe devant cette requête d’un document dont il n’avait jamais été question auparavant, j’ai appelé M. ... pour tenter de clarifier la situation. Il a reconnu avoir déjà perçu les fonds et prétendu être en discussion avec son avocat pour savoir s’il était possible de me les remettre. Il n’était désormais plus question de certificat d’hérédité mais de poursuites auxquelles il pourrait s’exposer vis-à-vis de créanciers potentiels de mon père. Lorsque je lui ai fait part de mon incompréhension, il a répondu qu’il "n'y comprenait pas grand chose non plus" et que c'était justement la raison pour laquelle il ne fallait pas "précipiter les choses". Doutant désormais de sa sincérité, je me suis lancé dans une recherche sur Internet où j’ai découvert un certain nombre de plaintes le concernant personnellement. Un de ces témoignages faisait état d’un remboursement –obtenu à grand peine- par une de ses clientes dans une situation fort peu différente de la mienne. J’ai alors pris contact avec l’AFIF, où l’on m’a conseillé d’envoyer un courrier à la DGCCRF, de mettre M. ... en demeure de payer, de porter plainte et de témoigner sur le site de l’association. Désireux de tourner la page « administrative » de ce deuil et dans l’impossibilité de joindre M. ... qui me raccroche désormais au nez, je lui ai envoyé un mail le 2 juin l’enjoignant de me restituer les fonds qu’il conserve depuis plusieurs mois, sous peine de mise en oeuvre conjointe de tous les moyens pour faire valoir mes droits. Le 5 juin je lui ai envoyé une lettre de mise en demeure recommandée avec accusé de réception. Je suis depuis sans nouvelles de lui. Je vous autorise à reproduire ce courrier ainsi que le dossier que je vous fais parvenir. Monsieur M.C. Lettre en recommandé A/R de Monsieur M. C. à la société de pompes funèbres ... Viroflay, le 5 juin 2005 Monsieur, J'ai eu recours à vos services à la suite du décès de mon père, Monsieur C., le ... novembre 2004. Dans le courant du mois de mars 2005, après avoir obtenu les coordonnées bancaires et fait le point sur la situation patrimoniale de mon père, je vous ai demandé s'il vous était possible de collecter, auprès de sa banque, le montant des frais afin qu'ils ne demeurent pas à ma charge. Vous m'avez assuré que les fonds me seraient restitués dans un délai maximum de trois semaines et m'avez facturé cette opération. Plus de deux mois plus tard, après vous avoir relancé à plusieurs reprises par téléphone et par courrier électronique, je suis toujours dans l'attente de la restitution de ces fonds. Je suis dans l'obligation de vous demander de bien vouloir régler sans délai à mon profit la somme de 2800 euros, correspondant aux 2950 euros prélevés sur le compte de mon père, Monsieur C., déduction faite des 150 euros pour les « frais de gestion » résultant (selon votre évaluation) de cette opération. J'attire votre attention sur le fait que vous devez considérer cette lettre comme une mise en demeure, de nature à faire courir tous délais, intérêts et autre conséquences que la loi et les tribunaux attachent aux mises en demeure (en particulier l'article 36 du décret du 11 mars 1967). Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées. Monsieur M. C. Facture du 23/11/2004 (extraits) de la société Pompes Funèbres ... pour les obsèques de Monsieur C. père
Dossier inséré sur internet en juin 2005. |