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Les intervenants du funéraire sont confrontés
à  de  nouveaux challenges qui n'ont plus rien
à  voir  avec  la  frileuse  gestion  d'attentisme
d'avant  1996. Il n'existe plus d'acteur mono-
polistique  mais  une  large  famille de presta-
taires,  de  fabricants  et   d'investisseurs  qui
décodent   les  opportunités  et   la  meilleure
réponse à offrir....
Sachez qu'il ne se passe pas un trimestre sans
que  l'AFIF  soit  approchée  par des investis-
seurs  européens  ou  américains  qui désirent
obtenir  des  informations  sur ce "french busi-
ness".  Dans maintes villes des sociétés passe-
ront  sous  le  contrôle  de  groupes  étrangers
comme cela a été le cas pour le point de vente
PLM  successeur Guizard-Berjoan,  voisin  de
notre siège social...
En  effet,  le  premier critère avancé  pour  le
choix  d'une  entreprise  est  que celle-ci  soit
saine  et  respectueuse  de  la  législation.  Le
nouveau consommateur se renseigne  car  les
dérapages  dans  le  funéraire ont  aiguisé  sa
vigilance.
L'AFIF  signale  aussi bien dans la presse que
sur internet les griefs de familles  ainsi  que  les
condamnations du  Conseil  de la concurrence.
Pour  exemple  et   en   précisant  que d'autres
entreprises  sont   mentionnées,  une   sanction
pécuniaire  de  5.000.000 F  a  été  infligée en
1997 à la société Pompes Funèbres Générales
- Ile de France -  pour  le  seul secteur du Val-
d'Oise.  Il  est  facile  d'imaginer  l'attitude  des
personnes  qui  prennent  connaissance  de  ce
type  d'information.   Pensez-vous    réellement
qu'une  famille  avertie  puisse déléguer un acte
de  confiance  absolue  comme    l'enterrement
d'un  de ses proches à une entreprise condam-
née ou à risques ?
Le consumérisme  a  ses  propres  lois  pour
contrer  les sociétés qui abusent sans respect
des  consommateurs,  le  boycott  étant   une
arme ultime...